Cuisine : ragréage et verrière

Pendant ces vacances de Noël, nous n’avons pas chômé. J’ai un peu de retard sur les articles, j’essaie de rattraper ça avant qu’il y ait encore du nouveau, la cuisine devant être livrée et installée très bientôt !

Le ragréage

Si vous avez bien suivi, vous devriez vous souvenir qu’il fallait un ragréage dans la cuisine — et qu’on avait déjà mis de la mousse expansive tout autour de la pièce pour boucher toutes les fuites qui auraient pu exister entre le mur et la dalle. Le but du ragréage est de rajouter environ 4mm, pour que le futur parquet du séjour soit de niveau avec le carrelage de la cuisine. Comment on sait la quantité de ragréage qu’on doit mettre ? C’est sur la notice : 1,5kg de poudre par m² et par mm d’épaisseur. Pour nos 13m² environ, ça veut dire environ 3 sacs et demi. Il nous reste un demi-sac du ragréage du bureau, ça tombe bien.

Comme dans le bureau, on commence par étaler un primaire d’accroche. Philippe le fait en fin de matinée, vendredi 16 décembre.

L’après-midi, coule le béton : verser de l’eau dans le seau, ajouter la poudre, bien mélanger, laisser reposer 2 minutes, puis étaler par terre. Retirer les bulles avec le rouleau débulleur. Dès que Philippe a vidé le seau, je prépare la dose suivante. On est rodés, en une heure on a fait le taf.

Le radiateur

Du coup, on peut faire des petits travaux autour dans la maison, et en particulier, on peut commencer à nettoyer le radiateur avant peinture. On renonce à le décaper, ce qui prendrait des siècles. Il sera derrière la porte, pas trop visible. Une bonne couche de peinture devrait faire l’affaire, éventuellement avec un peu d’anti-rouille.

Je n’ai pas la photo avant d’avoir passé l’aspirateur, mais c’est un de ces éléments qui étaient encore « dans son jus ». Comprendre : plein de toiles d’araignées poussiéreuse. Quand il l’a démonté, Philippe a trouvé derrière un calendrier de 1984 🫠. On a trouvé ça marrant (clin d’œil, c’est mon année de naissance !), on l’a exposé un moment près de nos pots de peinture, mais je vous rassure : il a fini à la poubelle. Je retire le plus gros avec un chiffon sec. Puis, je passe tout au savon noir, soit avec un chiffon, avec un tournevis pour aller dans les recoins, soit avec une éponge quand il faut gratter. C’est un travail pénible, je ferai ça en plusieurs temps.

La verrière !

Nous avons attendu le lundi 19 pour poser la verrière. Au moins, le ragréage est bien sec.

C’est le grand test : est-ce que tous les calculs ont bien été fait, et est-ce que la verrière va bien s’ajuster ? Est-ce qu’on a le jeu nécessaire pour que ça rentre ?

On commence par déballer soigneusement la verrière, et surtout par lire la notice. Il y a deux paquets : 1 pour la partie fixe (4 vitres), et 1 pour la partie mobile (2 vitres). La verrière ne semble pas avoir souffert d’avoir été posée contre le radiateur chaud pendant quelques semaines.

J’ai un peu de mal au début mais une fois les différents éléments bien identifiés, ce n’est pas très compliqué. On mesure les cotes en bas, puis on utilise le laser pour s’aligner entre le haut et le bas et assurer la verticalité. Il manque juste un détail : le plan ne précise pas qu’il faut compter que la verrière doit dépasser d’environ 3cm à chaque bout des U et du plat. Résultat : comme on s’en aperçoit après avoir fixé nos premiers éléments, ont doit les couper à 3cm du bord. On perd un peu de temps là-dessus. C’est la partie la plus difficile de la pose : visser au plafond, c’est pas hyper agréable. Et on n’a plus de vis autoforeuses donc en plus il faut tout pré-percer. Il faut même faire un petit passage au Bricorama local pour se ravitailler en vis.

Petit truc : comme on perce à travers les rails qui supportent les plaques de plâtre, la perceuse a tendance à s’enfoncer tout d’un coup. Pour éviter d’abîmer notre matériel, un petit morceau de carton enfiché sur la mèche permet d’amortir le choc.

Dernière étape : positionner la verrière. C’est important d’être à deux. La verrière est assez lourde, mais surtout, il faut la maintenir en place pendant qu’on regarde par-dessus, par-dessous, ce qui pourrait empêcher qu’elle rentre. Nos vis sont assez épaisses mais ce n’est pas gênant. Elle passe juste par-dessus le U du bas, tout en étant bien calée dans le U du haut. Nickel. La verrière mobile est encore plus facile à positionner. On fixe aussi les cales de façon à ce que la partie mobile ne coulisse pas jusqu’au bout (c’est inutile).

Et voilà 🎉🎉🎉! on a l’heureuse impression d’avoir franchi une étape. Il y a 3 ans, cette verrière était un simple rêve. Que de chemin parcouru 🤩!

Alors oui, il y a des petits détails à régler. La verrière est bien verticale, comme le prouve notre niveau… mais les murs sur le côté ne sont pas parfaitement rectilignes. Il faudra mettre des baguettes ou quelque chose pour éviter d’avoir ce jour sur le bord.

Nous ne sommes que le premier lundi des vacances scolaires… et la prochaine étape, c’est le carrelage !

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