Je m’excuse une fois encore de ce silence prolongé depuis la pose de la cuisine. À part qu’on a pu se mettre à cuisiner, et donc qu’on profite bien de la cuisine, il y a eu quelques progrès dans les travaux et l’aménagement : Philippe a fait les encadrements de fenêtre, posé le radiateur, on a mis des rideaux dans la cuisine… et on a cassé le plafond du séjour.

Finitions dans la cuisine

Première étape, les baguettes, pour avoir des contours de fenêtres nickels.

On avait déjà commencé à repeindre le radiateur depuis un moment. Il a fallu au moins 3 couches pour recouvrir l’anti-rouille sombre — que j’avais mis après la sous-couche, en voyant que des taches de rouilles apparaissaient.

Nous avons aussi commandé des rideaux… sur mesure pour avoir quelque chose qui s’ajuste bien à notre forme de fenêtres un peu particulière. Après coup je me dis qu’un grand rideau avec des anneaux, comme dans le bureau, aurait pu marcher aussi. L’avantage ici c’est qu’on n’a pas besoin de tirer un rideau pour ouvrir la fenêtre. On a aussi posé les caches en plastique pour les charnières.

Les restes de baguettes servent comme tasseau pour pouvoir coller la crédence, le mur n’étant pas bien plat ni perpendiculaire au plan de travail.

Le dernier plafond est cassé !

Après la cuisine, on a décidé de s’attaquer à la salle de bain. Et en y réfléchissant, il se trouve que le salon sera la dernière pièce rénovée — tout simplement parce que c’est un lieu de passage entre la cave et l’étage, et qu’on n’a pas vraiment envie de faire passer peintures, sacs de gravats etc dans une pièce toute neuve. Nous allons donc nous installer un peu plus « durablement » dans le salon, nous prévoyons même de récupérer un piano. Du coup, Philippe s’est dit que c’était mieux de casser le plafond maintenant, pour pouvoir faire passer électricité, tuyaux etc sans avoir à refaire de la poussière plus tard.

C’est le dernier plafond qui n’avait pas encore été cassé. Si vous vous souvenez, c’est aussi le premier qu’on avait partiellement cassé pour réparer les fuites des WC, en décembre 2019 (je donnais pas la date dans l’article, mais c’est bien ça).

Philippe a commencé par vider le salon, transférant table, cartons, portant dans la cuisine. Pour protéger la verrière, la porte et les fenêtres, il utilise de grandes bâches.

Casser le plafond demande un peu de technique, mais ça reste de la casse 🙃. C’est toujours du bacula, donc une technique consiste à casser au pied de biche entre les poutres, à utiliser le burineur pour détacher le plâtre, et à tirer sur les fils de fer pour faire tomber des morceaux aussi grands que possible. C’est plutôt physique.

C’est nettement plus sympa après avoir dégagé les gravats. Mais ce travail a généré une quantité monstrueuse de poussière… comme j’ai pu le constater en arrivant après la bataille 😅.

La bâche aura protégé des éclats et morceaux de gravats. Mais la cuisine est bien poussiéreuse ! Heureusement qu’on a un bon aspirateur, que les meubles vont jusqu’au plafond (donc pas de poussière dessus !), et que la lampe peut s’abaisser ! Les rideaux passeront à la machine une autre fois — tant qu’il y a des travaux, la poussière ne cesse de revenir.

Il faut ensuite retirer les clous et autres bouts de lattis restés sur les poutres. J’ai l’impression que c’est un travail de fourmi, mais Philippe en vient à bout bien mieux que moi !

En démolissant ce plafond, Philippe fait une découvert : un vieux sac de jute plein de blocs noirs et sales (je n’ai pas noté combien), une matière qui semble être une sorte de résine… qu’est-ce que cela peut bien être ?

Après examen et consultation de quelques amis, on arrive à la conclusion suivante : il s’agit de savon noir. Tant mieux, c’est utile ! Il n’y a pas de raison qu’il soit devenu inefficace, et nous l’avons confirmé depuis 🙂.

Tout ça date déjà du mois de mars ! Je devrais encore vous raconter ce qui a poussé au jardin, comment je peux faire de la cuisine etc, mais je suppose que ce sera pour le prochain épisode. Sinon cet article ne sortira jamais !