Le mois dernier, vous avez pu voir que l’atelier commençait à prendre vie. Il reste toujours quelques finitions et coups de peinture à donner, mais ça y est, il sert à construire des meubles pour les autres pièces.
Quelques finitions
Il restait un espace à combler au-dessus de la porte : Philippe y a mis de l’isolant avant de refermer avec de l’OSB. Il a aussi terminé de fermer l’angle entre le mur et la porte. Cette fois-ci, quand on ferme la porte, il y a très très peu de bruit qui passe.


Il construit aussi un troisième plan de travail, qu’il installe entre les deux autres, légèrement plus bas, pour accueillir la scie à onglet et permettre de poser les planches de part et d’autres. Bien pratique !


Enfin, il y a du rangement à faire ! Depuis des mois la majorité des outils étaient dans le « salon ». Déjà beaucoup étaient descendus, mais cette fois-ci Philippe fait place nette là-haut et descend tout le matériel, soit dans l’atelier, soit dans la chaufferie. C’est que bientôt, on va pouvoir s’attaquer à la cuisine, et il faut donc faire de la place dans le salon. Beaucoup de choses restent dans des cartons : ce n’est pas un rangement définitif, puisqu’il y a encore beaucoup de matos juste pour les travaux.


Les tiroirs du bureau
Après avoir fait déjà pas mal de tiroirs pour l’atelier, Philippe commence un gros travail : fabriquer les 13 tiroirs du meuble de mon bureau. Pourquoi 13 ? Il y a 3 meubles de 80 cm de large, et j’ai prévu d’y mettre respectivement 4, 5 et 4 tiroirs. Ce sera symétrique 🙂. Pour les plans, on ne sort pas Geogebra cette fois-ci. J’ai fait un petit dessin avec des dimensions approximatives (des profondeurs de 10, 20, 30cm). Philippe adapte ça à la taille réelle des meubles, en tenant compte de toutes les contraintes : largeur des planches, etc.

Première étape : découper les planches des côtés. C’est pas mal d’organisation : il faut bien calculer combien il y en a de chaque longueur et de chaque largeur. Et découper au millimètre près pour que le montage soit propre. Les fonds de tiroirs seront découpés dans un contreplaqué différent, déjà fini. Pour une fois j’aide un peu : je fais l’arpète en récupérant les planches ou en les maintenant droites pendant la découpe.




Deuxième étape : creuser des rainures, qui permettront d’insérer la planche de fond. Et percer des trous avec un guide pour les vis biaises qui serviront pour la fixation. Chaque planche est soigneusement poncée au grain 120. Travail à la chaîne…




Troisième étape : peinture. Nous utilisons une peinture laquée blanche, pour obtenir une finition très lisse au toucher. Le défi, c’est d’arriver à poser les planches un peu partout pour qu’elles sèchent. Encore une fois, Philippe fait pratiquement tout, je peins juste quelques chants. Philippe ponce entre les couches, et lisse tout à la paille de fer. Il faut pouvoir passer un chiffon microfibre sans que ça s’accroche.






Quatrième étape : le montage. Ou comment utiliser son stock de serre-joints. Treize tiroirs, c’est beaucoup, la technique s’améliore au fur et à mesure. Il faut élargir légèrement les rainures pour éviter de forcer, et s’assurer d’obtenir un rectangle : un quadrilatère, ça veut dire que les planches sont bien droites ; avec les quatre angles droits… pas seulement les diagonales de même longueur.




Dans le meuble, on peut installer les rails. Cependant il faut en commander 3 nouvelles paires un peu plus courtes pour les 3 tiroirs les plus haut, car le système de fixation du meuble au mur empêche de fixer les rails longs.

Encore une petite couche de peinture sur les extérieurs, et il ne reste plus qu’à les monter… Pourquoi certains côtés ne sont pas peints ? Ce sont les façades, Philippe prévoit de faire un placage chêne, en récupérant les planches d’une vieille armoire.
C’est presque prêt, il faut juste trouver le temps de les installer… quand je ne suis pas en train de travailler… j’ai hâte de pouvoir remplir tout ça !
Et dans un prochain épisode : de la casse, dans la cuisine !