Vous devez sûrement savoir si vous avez lu ce blog que mon frère est bricoleur, et qu’une des raisons pour lesquelles on a acheté cette maison, c’était pour qu’il puisse se faire l’atelier de menuiserie de ses rêves. On a commencé par mon bureau, mais il était grand temps d’investir le sous-sol.
Peinture
Une fois la dalle et son ragréage terminés, Philippe a pu passer à la finition : il a opté pour une peinture époxy. C’est ce qu’on trouve classiquement dans les garages : c’est une peinture épaisse qui permet d’avoir un revêtement lisse, résistant, facile à nettoyer, et cerise sur le gâteau, de n’importe quelle couleur. Comme on est dans un sous-sol pas très éclairé, il a choisi une couleur assez claire, donc tout simplement un gris clair.




Le truc : préparer/peindre un bout de la marche pour pouvoir vérifier si c’est sec sans abîmer le beau travail !
Assez rapidement, une première machine trouve sa place dans un coin : un aspirateur d’atelier, pour machines à bois, donc nous constaterons bientôt l’utilité.

Plafond
Si vous êtes attentifs, vous avez remarqué qu’il restait des trous dans le plafond, au niveau des deux portes intérieures. Après avoir acheté une planche d’OSB supplémentaire, Philippe a pu finaliser son plafond, il ne manque plus qu’une nouvelle couche de peinture.


Meuble à tiroirs
Contrairement au bureau, pour lequel on a trouvé des caissons IKEA comme support pour les tiroirs, pour son atelier Philippe avait acheté des plaques de contreplaqué pour les faire sur-mesure. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’objectif étant de ranger ses boîtes à outils, il fallait des meubles d’environ 50cm de large, ce qui n’est pas standard du tout.
Première étape, donc les caissons.


Ensuite, une petite palanquée de tiroirs (13), sans les façades pour l’instant. Notez l’avantage du sur-mesure et du fait-maison : les boîtes à outils y trouvent tout de suite leur place👍.



Enfin, reste à s’occuper des plans de travail. C’est l’occasion de tester quelques nouveaux joujoux : l’aspirateur d’atelier, une raboteuse-dégauchisseuse, et la lamelleuse (ah non elle elle avait déjà servi pour le plan de travail du bureau). La technique ? Récupérer les poutres de l’ancien plafond. Vous vous souvenez ? On avait démoli les plafonds de l’étage, et on avait déjà utilisé des poutres pour faire un échafaudage dans l’escalier. Passées à la dégauchisseuse et à la raboteuse, ces mêmes poutres deviennent de belles planches, que Philippe va fixer ensemble pour faire les plans de travail au-dessus des caissons-tiroirs. Chaque plan fait environ 24mm d’épaisseur, et les deux plans réunis font 3m70 de long, il y a de quoi faire !




Le résultat est franchement chic, et la petite dernière, la perceuse colonne, trouve rapidement sa place.



Là ça commence à bien ressembler à un atelier ! Et il va être bien utile, car il y a du travail en perspective avec tout le reste de la maison 🤪.