Eh oui, ça y est, mon bureau a un parquet tout neuf 🤩. Nous sommes très contents du résultat.
Préparation
Nous avions déjà fait un ragréage, en 2 temps. Le dernier ragréage, en séchant, s’est rétracté, et il a fallu en refaire un peu. Troisième épaisseur de ragréage, donc.
Le sol étant bien plat, a priori, à l’intérieur, il a fallu aussi s’assurer de la planéité à l’entrée. En retirant l’ancien carrelage, un trou s’était formé, qu’il a fallu reboucher.


Au niveau du radiateur, Philippe a bouché les trous dans le mur autour des tuyaux. Et passé un coup de peinture.


Un premier « calepinage » a permis de déterminer de combien il faudra couper les planches (longitudinalement). On sort des règles classiques : pour s’assurer que le parquet puisse bien être posé de façon perpendiculaire à l’entrée, c’est la planche d’entrée qui servira de référence. Nous allons donc partir de la porte.
Nous avons sorti toutes les planches de parquet de leurs cartons, en les triant par taille. Cela nous permet d’évaluer la quantité de chaque pour mieux tirer « aléatoirement ».



Philippe a aussi poncé un peu le béton au niveau du seuil, qui était irrégulier, et fixé une planche, qui servira de repère mais aussi de protection, en attendant d’avoir un plancher dans l’entrée. Le calepinage permet de déterminer la position exacte de cette planche, qui sera simplement vissée dans le sol, temporairement.

La pose !
Nous avons choisi une pose collée. Philippe avait déjà posé du parquet cloué, mais pas collé, donc c’est une nouvelle expérience. Nous commençons la pose le vendredi 21, je suis de congé donc je peux aider ! Ça se passe plutôt bien, même si c’est désagréable d’être à genou par terre et d’avoir de la colle rapidement plein les mains. Ce n’est pas non plus très agréable de devoir utiliser de l’acétone pour retirer les traces de colles au fur et à mesure, mais c’est efficace.
Nous commençons donc par la porte, partant en diagonale pour rejoindre les murs de part et d’autre (nord à gauche juste après la porte, et sud à droite). Pendant que Philippe fait la découpe des premières planches, un peu technique, je prépare les planches suivantes sur quelques rangées. Une fois les 2 premières planches posées, ça va particulièrement vite, puisqu’il n’y a pas de découpes à faire. Au bout de quelques rangs, on pose des sangles spécialement prévues à cet effet pour maintenir les planches serrées. Attention à ne pas trop les serrer, elles risquent de décoller les planches sinon 🙃.






Les premières coupes sont transversales et donc très simples à faire avec la scie à onglet. Nous avons très peu de chutes : il y a des planches de pratiquement toutes les tailles entre 30cm et 90cm, par pas de 5cm (les plus longues font 1m20, comme les paquets, mais il n’y en a que 4).



Nous ne pouvons pas finir en un seul jour ! Le vendredi suivant, Philippe termine la pose tout seul, remplissant progressivement la pièce pour rejoindre les murs est (le vert) et ouest. Les dernières planches nécessitent une découpe longitudinale : opération à faire sur la scie sur table qui nécessite des précautions (pour ne pas répéter un certain accident 😰). Philippe se prépare un gabarit de fortune, une planche support qui permet de découper la planche dans la longueur sans approcher les mains de la lame. Ça marche bien : la planche de parquet est serrée sur son support grâce à une vis.



Et c’est ainsi qu’on arrive à la fin !!! Le parquet est posé jusque dans les derniers coins, et c’est magnifique ! C’est un parquet déjà poncé et laqué, il est donc bel et bien ter-mi-né.



Alors oui, en pratique, il y a encore des traces de colles, et il faudra donc faire encore un peu de ménage. Mais ça ne se voit presque pas, donc c’est un bon moment pour partager un petit avant/après !


Il reste bien sûr, encore et toujours, quelques finitions : des traces de colle sur les murs, les plinthes, et la porte. Et ensuite on pourra meubler 🤩. Mais je suis bien contente : je vais pouvoir revenir télétravailler ici. Ce que je n’ai pas manqué de faire dès aujourd’hui 🙂!