Bureau : le travail du 9 octobre 🔌

Encore une fois (une semaine sur deux), j’ai pu aider Philippe pour faire un peu avancer le travail dans le bureau. Philippe avait déjà commencé l’enduit de rebouchage au début de la semaine. Il reste le gros des saignées à reboucher, et à faire passer le câble réseau.

Passage du câble réseau

Pour en finir le plus rapidement avec la poussière, on commence par faire le dernier trou nécessaire au passage du réseau : entre le salon et la cuisine. Ensuite on fait passer le réseau 🖥, qui est déjà dans la gaine, ce qui est bien pratique. Philippe aurait voulu une gaine verte pour différencier, mais c’est du noir qui est arrivé, donc on fait avec. Le réseau passe de toute façon par un chemin différent dans la gaine technique du logement (la GTL), dans la partie courants faibles.

Le passage dans le plafond de la cuisine est provisoire. À terme, tout sera caché dans un faux plafond. On a un avantage au rez-de-chaussée : le plafond est à 2,70m, contre 2,50m à l’étage (ce qui est déjà généreux), du coup on a de la place.

Enduit et rafistolage

La deuxième partie du chantier, c’est de poser les câbles restant et de reboucher les saignées. Je l’avais déjà dit, ce travail est rendu pénible par le fait que les saignées sont peu profondes : les gaines ont tendance à ressortir, et comme on travaille essentiellement dans du plâtre, impossible de les faire tenir juste avec un petit clou.

Au niveau de la boîte de dérivation principale, derrière la porte, c’est particulièrement compliqué. Au final, Philippe trouve une solution qui fonctionne plutôt bien : utiliser des tasseaux de bois vissés de part et d’autre de la saignée pour maintenir le plastique en place, le temps que l’enduit durcisse. Vous le voyez sur les photos : il y a plusieurs morceaux de bois qui maintiennent les gaines à des positions stratégiques. Quand l’enduit est sec, on peut retirer le tasseau et boucher la zone qu’il recouvrait. Alors non, là ce n’est pas du travail de pro, d’ailleurs on n’est pas des pros 😄. J’espère juste qu’on arrivera à récupérer le tout, que ça tiendra le coup, et que ça nous fera pas des fissures plus tard.

Même si ça demande un peu de travail, percer les tasseaux et les visser, cette technique nous dépanne vraiment, et particulièrement au plafond.

Je m’entraîne à faire de l’enduit : c’est comme faire de la pâte en cuisine, le tout est d’avoir la bonne consistance quand on mélange l’enduit en poudre avec de l’eau. Je trouve mon premier essai un peu trop pâteux, le deuxième est agréable à travailler mais un peu trop liquide, et surtout trop humide (donc long à sécher). Le troisième est déjà nettement meilleur, Philippe est content 😄.

La partie galère, c’est les briques creuses qui se sont cassées. On commence par combler un maximum avec du journal. Puis on y va petit-à-petit : l’enduit s’accroche sur les bords. Quand il est sec, on réduit la taille du trou à nouveau, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le trou soit bouché.

Autant dire que tout ça mange de l’enduit : ça me donne l’occasion de prendre le coup de main 😁.

Autres petits travaux

Pour pouvoir passer plus facilement le balai le long des murs, et parce qu’on va aussi vouloir y passer de l’enduit, il reste à retirer les clous restés après avoir arraché les plinthes. Il y a de bons clous bien longs pas évident à retirer, parfois tellement rouillées qu’ils cassent dans le mur quand je tire avec la tenaille.

Pour finir, il reste surtout la jonction au niveau de l’interrupteur : là encore, de la brique qui s’est cassée, donc beaucoup de trous, et difficile de faire tenir le tout en place. Ça attendra la semaine prochaine.

⚠ Pour ceux qui s’inquiètent de nous voir percer ainsi dans des murs porteurs, effectivement ça peut sembler limite si on lit les normes, mais en pratique nous ne prenons pas de risque. Les murs font un peu moins de 30 cm d’épaisseur, ce qui nous autorise à 2 cm de profondeur pour des saignées horizontales de plus de 1m. En pratique, vu l’épaisseur de plâtre, on est bien en deça des 2 cm. Au-dessus de la porte, on évite bien le linteau, bien sûr. Et les saignées ne sont pas très très larges non plus : 6cm maxi, alors qu’on pourrait dépasser les 10 cm. Bref, notre aîné qui lui est pro du bâtiment a validé ✅.

Ceci dit, vu la complexité de l’opération, on réfléchit à faire plus simple pour les autres pièces, notamment en exploitant le plafond…

Et si vous avez des questions ou des commentaires, hésitez pas à nous en faire part ci-dessous ⬇ ! On y répondra avec plaisir.

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